Author: skanky yard
Contacts
Pour nous joindre par courrier :
Espace autogéré des tanneries 35-37, rue des ateliers 21000 Dijon
Pour nous contacter par e-mail, plusieurs solutions sont possibles :
- pour joindre l’ensemble des gens investis dans le lieu. Attention! ce n’est pas une liste pour le programme, si vous voulez proposer de jouer aux Tanneries n’écrivez pas ici: tanneries@squat.net
- le groupe programmation ( proposition de concerts, question sur le fonctionnement de la salle…): progratanneries2@potager.org
- le collectif de gestion de la partie activités ( cinema, bibliothèque, cuisine collective, impression… ): activites@tanneries.org
Accès: Tram 2 (direction Chenôve si l’on vient du centre-ville), arrêt Carraz.
https://framacarte.org/fr/map/les-tanneries-ii_1525?scaleControl=true&miniMap=true&scrollWheelZoom=true&zoomControl=true&allowEdit=false&moreControl=false&datalayersControl=false&onLoadPanel=none&captionBar=false&datalayers=1948
s’organiser aux tanneries
C’est un espace autogéré, un centre social, un point de convergence et d’organisation. Un lieu qui s’affirme en lutte, qui soutient les mouvements sociaux et les luttes locales et depuis lequel c’est possible de s’organiser !
programme de février 2024
VENDREDI 02.02 19h //Maloka
LOS FASTIDIOS, street punk ska Italie (le groupe réference de la scéne antifa Italienne)
JUNTXO SKALARI ET LA RUDE BAND, ska Espagne (ex Skalarriak, ska trad et two tone )
ARNO FUTURE, punk rock Paris (avec le fondateur des Sales Majestés)
LOST YOUTH, early reggae Paris (ex Berbiseyans, 8°6 crew..)
DJ Max berbiz et DJ Lion Step Sound International
(reggae, ska rocksteady ..)
SAMEDI 03.02 – 18h-2h30 – 5€ //Soirée de soutien pour la caisse de grève féministe du 8 mars //Assemblée de la grève féministe
18h-lecture poétique//repas avec l’alchoorâle //(bingo surprise?)
début des concerts 20h30 LUCÉLUCI//bal trad//DJ SET reggaeton / boum /eurodance//performance drag
Mercredi 07.02 / 18h //ASSEMBLEE ACTIVITE
C’est l’assemblée ouverte ! C’est le moment pour proposer une bouffe, un événement, un atelier, s’impliquer dans l’existant, parler avec les gens qui s’organisent ici, viens !
Mercredi 07.02 / 20h / Prix Libre //Théâtre – La diversité est-elle une variable d’ajustement …
Durée : 1h15 puis Passage de disques . Sous le haut patronage du ministère de la Culture, de la Francophonie et de la Diversité, trois écrivains de théâtre, Amine Adjina, Gustave Akakpo et Métie Navajo, sont invités à présenter une conférence intitulée La diversité est-elle une variable d’ajustement pour un nouveau langage théâtral non genré multiple et unitaire ? Pour se faire et dans une démarche participative, ils ont préalablement soumis un questionnaire au public. Au cours de la conférence sera élu·e un ou une représentant·e de la diversité, chargé·e de mettre en place les outils de transformation du paysage culturel français. Mais les trois candidats finissent par remettre en cause le principe même de compétition-sélection au cœur de la démarche démocratique majoritairement adoptée. Quant à la diversité, le mot n’est-il pas souvent un piège ? Comment trouver le moyen de s’en échapper sans renoncer pour autant à ce que chacun ait une véritable place ? Ouverture du bar à 19h ainsi qu’après la pièce de théâtre – Grignoti//Âge minimum conseillé : 15 ans
Vendredi 9 / 18h30 – 2h / prix libre//Soirée Le nucléaire ça fait genre
Cantine, spectacles, présentation des luttes à Bure et DJs. Quelques habitantxs de Meuse et leurs amixs vous proposent une incroyable soirée du genre anti-nucléaire mais pas que ! On va rire, on va danser et on va apprendre des choses sur CIGEO, l’hétérosexualité, les coiffures éternelles et la sous-traitance. lenucleairecafaitgenre@riseup.net
Nuclé’hair (1h15) .Comédie musicale participative .Chez Nuclé’Hair, le salon de coiffure mondialement connu, nous vous proposons la coupe étern’elle. Une coupe, une couleur, un brushing et c’est parti pour la vie ! Participez à notre stage pour la relance et devenez ambassadeur.ices.
Le Quizz irradiant (40 min) Centrale nucléaire ou famille nucléaire ? Quand le nucléaire se confronte aux transfem, un mini-spectacle pas fini du tout.
DJ Tomtom & Mama; reggaeton techno
Samedi 10 février / 21h-5h / 6€//Kronik’Art – soirée électro
Mardi 13.02 / 18h /En mixité choisi sans mecs cis hétéros
Go nous aider à rendre la salle de concert méga fraiche pour la soirée Radikal Loverz des Acablantes du 17 février! Vient peindre des gros machins, faire des panneaux de prév’ qu’on de la gueule et zoner avec des nous en mangeant des chips 🙂
Mercredi 14.02 / 16h30-19h30
Si la communication entre ton ordi et toi n’est pas comme d’habitude, et que vous rencontrez de nouveaux problèmes… venez ensemble, en écoutant ses besoins tout est possible ! Préviens-nous de ta demande sur kernel-panic@riseup.net. (Tous les deuxièmes mercredis de mois)
Mercredi 14/02 / 16h -20h//Permanence de la bibliothèque
Un moment pour emprunter des livres, en rendre, en lire, en chercher et se perdre dans les rayonnages
16-17-18 FEVRIER / 9H30 CAFE, 10H DEBUT//LA CANTINE « le couteau entre les dents » SE REFAIT UNE BEAUTE!
C’est vraiment super d’avoir le matériel de la cantine mobile disponible pour nos évènements, non ? Mais c’est encore mieux quand il fonctionne… et là y’a du boulot… Même la friteuse ne fonctionne plus, alors c’est vital si tu veux survivre avec des frites ! Toi et ton collectif ou pas, qui utilise souvent ce matos ou pas, qui a des compétences pour réparer de l’électro-ménager ou pas, hésite pas à venir une demi-journée, un jour, trois jours, y’en a pour tous les goûts…
Permanence Soin//17.02/ 14h-18h / gratuit
Chaque troisième samedi du mois, à partir de janvier, si t’as besoin d’écoute, d’orientation en matière de soin psy, si t’as besoin de parler d’un problème qui t’affecte, d’une situation difficile que tu vis ou que quelqu’un de proche traverse, si tu cherches des ressources sur la santé mentale, le soin communautaire ou la gestion de conflit, tu peux venir à la permanence soin, les troisième samedi du mois ! Y’aura des gens pour t’écouter ou t’accompagner dans tes démarches de soin, des brochures et des livres sur le soin à consulter, parfois des ateliers pour s’auto-former sur le soin. Nous qui tenons ces permanences soin, on est pas des professionnel.les de santé, mais on veut sortir le soin des institutions et/ou accompagner les gens face aux institutions, dans leur parcours de soin, tant physique que psychique.
SAMEDI 17 FÉVRIER 2024 / 21h-5h / 5€//SOIRÉE RADIKAL LOVERZ – LINE UP TEKNO 100% SANS VALENTIN
LES ACABLANTES///AVIS À TOUS LES RADIKAL LOVERZ DU MONDE///Au programme : de la Tekno et des perfs’ bien VNR.
Parce que les fêtes hétéros capitalistes c’est pas trop notre truc, le respect du calendrier non plus et de toute façon, on connait personne qui s’appelle Valentin. Parce qu’on estime que vous méritez mieux qu’un dîner aux chandelles et que l’odeur des roses ça file la gerbe. Parce qu’on veut des coeurs qui cognent en rythme sur des caresses de basses consenties !
🔺La soirée sera sonorisée par le soundsystem et ATTENTION SURPRISE on a des nouveaux kicks!!🔻 Le seul mot d’ordre, pour la Sans Valentin : FOUS TA CAGOULE 🖤 Pour rappel : la soirée est ouverte à toustes (même si tu t’appelles Valentin).
DIMANCHE 18 à 18H//Comment garder les terres ou comment cramer l’urbanisme
Discussion//débat – suivie d’un apéro . L’accaparement des territoires et des villes par des politiques d’urbanisme pensées pour l’organisation capitaliste et sécuritaire de notre société nous dépossèdent de toutes possibilités d’autonomie et d’invention de communs urbains, culturels comme artistiques, agricoles comme alimentaires. Le 20 mars 2023, l’Observatoire National du Droit à la Ville avec un collectif de chercheuses et chercheurs organisait, en lien avec des personnes du Quartier Libre des Lentillères, une rencontre sous la charpente de la future maison commune intitulée « “Occuper, cultiver, habiter : comment garder les terres urbaines? ». Une question qui a ouvert trois espaces de discussion portant sur la mobilisation du droit, de la construction d’un discours de lutte et de l’identification des adversaires, des alliés et des alliances humaines et inter-espèces. Nous proposons d’entamer une première discussion autour de ce qui a découlé de ce temps collectif retranscris dans la brochure “Comment garder les Terres ? Contre-discours, outils juridiques et mobilisations”.
Mercredi 21.02 / 18h ASSEMBLEE ACTIVITE
C’est l’assemblée ouverte ! C’est le moment pour proposer une bouffe, un événement, un atelier, s’impliquer dans l’existant, parler avec les gens qui s’organisent ici, viens !
Mercredi 21.02 / 16h-18h//PERMANENCE DE LA CAISSE DE SOLIDARITÉ CONTRE LA RÉPRESSION
Tous les 3e mercredi du mois se tient une permanence juridique pour créer de l’entraide entre personnes qui ont des problèmes avec la police ou la justice (arrestation, convocation, procès, blessures, etc.).Même si nous ne sommes pas des expert·es, on propose de s’entraider pour :
– trouver un·e avocat·e et la·e payer
– préparer un procès /une garde-à-vue
– mieux comprendre nos droits
– anticiper les pratiques policières
– comprendre les démarches possibles pour porter plainte contre la police
C’est mieux de nous prévenir avant de venir, et c’est aussi possible de nous contacter pour prendre rendez-vous à un autre moment. caissedeso21@riseup.net // 07 53 53 19 26
Vendredi 23 février / 19h30 – 1h30// PENDANT QUE LES CHANTS BRÛLENT // Collectif POT-POURRI
Un bon coktail floral & révolté pour cette première soirée du POT-POURRI
-FOLLOÏ (Post Punk / Electro)
-Bonsoir d’être là (Math rock instrumental)
-Ceci Dit (Punk Rock )
-MIX : ELVEK x TRICARDO (Dark cold new wave x Techno only Techno)
Soirée parsemée des performances DRAG de HOUSE OF DETRITUS (Cher Nobyl, Elynn Von Schatz & Kafar)
Bière et coktail (avec et sans alcool) // entrée à 5€ //
Atelier annulé reporté 14 avril!!!!!! //////Samedi 24 / 14-18h / prix libre//ATELIER CONSENTEMENT POUR LES MECS CIS AVEC DES PRATIQUES HéTéROSEXUELLES
Après un premier moment d’atelier autour du consentement il y a quelques mois, la formule évolue et s’adresse maintenant exclusivement au hommes cisgenre* avec (entre autre) des pratiques hétérosexuelles, toujours avec une approche féministe et animé par deux mecs cis et une meuf cis. Plutôt que de dire aux victimes de se protéger, réfléchissons ensemble pour faire en sorte que nous, les principaux auteurs des violences sexistes et sexuelles, intégrions une culture du consentement. Le consentement c’est des mots, des pratiques, des habitudes et ça se travaille tous les jours, que ce soit avec des amixes, des amours, ou des inconnuxes Pour les hommes cisgenres* avec (entre autres) des pratiques hétérosexuelles à partir de 18 ans
inscription necessaire: entresesdoigts@riseup.net
*cisgenre: une personne qui se reconnaît dans le genre qui lui a été assigné à la naissance
Samedi 24.02/18h //RENCONTRE avec le COLLECTIF LYON ANTICRA:
Qu’est-ce qu’un CRA ? comment s’organise la lutte contre les Centres de Rétention Administrative, à l’intérieur par les prisonnièr·es, et à l’extérieur par les personnes concerné·es et les soutiens ? Quels sont les moyens d’action possibles face aux projets de construction ? Contre la construction d’un nouveau CRA à Dijon, rencontre avec Lyon Anticra, collectif de soutien aux prisonnièr·es des deux centres de rétention administrative de Lyon et de lutte pour l’abolition des centres de rétention, la fin de l’enfermement et la fin des expulsions. Suivi d’un repas à prix libre après la rencontre contact: dijonanticra@riseup.net
Samedi 24.02 / 20h-2h / 6€//PROTECT THE DUB [s08e07]
Submission Sound [Rabat/Maroc]
Dubatriation Sound System [Dijon]
Mardi 27 Février / 18h//QG FEMINISTE – COUTURE
en mixité choisie sans mec cis hetero //Grignotage et apéro à prix libre, pense à prendre de la monnaie!
On va coudre nos plus beaux fanions (guirlandes de tissus) pour nos plus belles soirées! Viens avec des jolis tissus et/ou ta machine si t’en as une. Pas besoin de savoir faire, t’inquiètes
Mercredi 28/02 / 16h -20h//Permanence de la bibliothèque
Un moment pour emprunter des livres, en rendre, en lire, en chercher et se perdre dans les rayonnages
jeudi 29.02/19H//Ni prison ni expulsions, il n’y aura pas de CRA à Dijon.
Première réunion d’organisation contre la construction d’un nouveau CRA* (*Centre de rétention administrative) à Longvic. Si toi aussi tu es revolté.e par ces prisons qui enferment des personnes dont le seul crime est de ne pas avoir les bons papiers alors rejoins nous pour lutter contre ce projet. Suivi d’un repas à prix libre après la réunion contact: dijonanticra@riseup.net
Vendredi 1 mars / 20h//One Way – soirée dub
HISTOIRE
Plutôt que d’en rédiger une version qui paraîtrait officielle, nous préférons ici compiler différents textes qui ont émaillé de l’espace autogéré des Tanneries. Voici une première ressources, d’autres a venir
- Une histoire de l’espace autogéré des Tanneries (Dijon) : est extrait du livre Constellations écrit par le collectif mauvaise troupe et publier chez l’éclat en 2014 vous trouverez tout le contenu de cet ouvrage ainsi que les nouveaux écrit de ce collectif sur leur site. Ce texte sur les Tanneries a été écrit au cours du processus de déménagement du lieu, plusieurs mois avant que les murs ne s’en déplacent, et il revient donc, partiellement, sur celui-ci.
CRAme ton cra!
EDITO fevrier 2024
Les centres de rétention sont des prisons où l’État enferme les personnes qu’il considère comme irrégulières sur le territoire français parce qu’elles n’ont pas les « bons » papiers. Pendant 90 jours (voire plus, car les allers-retours entre CRA et maisons d’arrêt sont fréquents), des personnes sans-papiers peuvent y être enfermées sans avoir commis aucun crime ni délit, dans l’attente de leur expulsion vers des pays où iels n’ont parfois aucune attache. Les conditions d’enfermement y sont horribles et les violences policières, les insultes, le racisme, les maltraitances méciales et les atteintes à la dignité y sont quotidiens.
L’objectif de l’État est de maintenir ces personnes enfermées pour organiser leur expulsion, mais aussi pour leur faire subir les violences physiques et psychologiques inhérentes à l’enfermement. C’est la deuxième raison d’existence des centres de rétention : faire payer aux personnes immigré·es et/ou sans-papiers leur présence sur le territoire, les traumatiser, les dégouter, les torturer, leur passer l’envie de rester ou de revenir.
Pour mener sa politique ultra raciste et répressive incarnée actuellement par la loi Darmanin, l’État est en train d’augmenter ses capacités d’enfermement et d’expulsion, avec la construction et l’agrandissement de nombreux CRA partout en France. Des projets de construction sont en cours, et dix nouvelles constructions sont prévues à Oissel, Nantes, Béziers, Aix-en-Provence, Goussainville, Nice, Mérignac, Dunkerque, Mayotte et Dijon.
Ces 10 CRA s’ajouteront aux 25 existants en France et en outre mer. En 2023 déjà, un CRA de 90 places a été ouvert à Olivet, près d’Orléans, ainsi qu’un deuxième de 140 places à Lyon (en plus du CRA existant qui faisait déjà 140 places), et celui de Perpignan a été agrandi. En 2026, c’est celui de Bordeaux qui doit entrer en service, puis e 2027 au Mesnil-Amelot (en région parisienne, où se trouve déjà un CRA de 240 places). L’objectif du gouvernement est de doubler le nombre de places en CRA d’ici 2027 (3 000, contre près 1 500 en 2017), et de porter la durée maximale de rétention administrative de trois mois à dix-huit mois pour les « étrangèr·es en situation irrégulière fichés S ou délinquants ».
Il existe déjà des collectifs de lutte contre les centres de rétention dans différentes villes de France. L’ampleur de ces nouveaux projets nécessite une réponse forte, que des collectifs s’organisent dans les villes concernées, et se mettent en lien à l’échelle nationale, pour faire connaître ces projets et y résister.
Texte issu du collectif Lyon Anticra
la bancale
La Bancale est un collectif qui lutte contre l’insécurité alimentaire et l’isolement social par la distribution de repas équilibrés et végétariens à destination de personnes en situation de grande précarité et des livreurs·euse·s à vélo.
En tant que volontaire, il est possible d’aider de différentes façons comme par exemple lors de l’élaboration des menus, en apprenant à préparer les légumes de saison, en valorisant les invendus, en mettant en pratique de nouvelles méthodes culinaires ou en découvrant le B.A.BA de la cuisine collective ; lors des distributions, en rencontrant les bénéficiaires de la Bancale et en servant mets et boissons, ou encore lors des récupérations d’invendus auprès de producteurs locaux lors des marchés. Chacun·e est force de proposition selon ses envies, ses disponibilités, ses compétences. Rejoindre la Bancale c’est prendre part à une communauté de réflexion autour de la solidarité mais aussi d’action par la mise en pratique de réseau, de savoir-faire et d’initiatives personnelles en faveur des individus.
Nous retrouver
Chaque lundi à partir de 17h au 37 rue des Ateliers à Dijon pour cuisiner et/ou au centre-ville devant le 51 rue de la liberté à partir de 20h pour la distribution !
Nous contacter
Par mail : labancale[at]protonmail.com
Sur Facebook : https://www.facebook.com/La-Bancale-113828194081105/
janvier 2024
Mercredi 03.01 / 18h ASSEMBLEE ACTIVITE
C’est l’assemblée ouverte ! C’est le moment pour proposer une bouffe, un événement, un atelier, s’impliquer dans l’existant, parler avec les gens qui s’organisent ici, viens!
Samedi 6.01 / 20h-5h / 8€ Jungle Rave 2
par MMTK Family .hardtrance – acidtekno – mentalcore – acidcore – hardcore
Mercredi 10.01 / 16h30-19h30 permanence informatique
Si la communication entre ton ordi et toi n’est pas comme d’habitude, et que vous rencontrez de nouveaux problèmes… venez ensemble, en écoutant ses besoins tout est possible ! Préviens-nous de ta demande sur kernel-panic@riseup.net
Mercredi 10.01 / 16h -20h Permanence de la bibliothèque
Un moment pour emprunter des livres, en rendre, en lire, en chercher et se perdre dans les rayonnages
Samedi 13.01 / 20h-2h / 6€ PROTECT THE DUB [s08e06]
ADAM PRESCOTT [Nottingham / UK]
DUBATRIATION SOUND SYSTEM [Dijon]
Mercredi 17.01 / 14h-17h30 ATELIER GIMP
Viens découvrir les rudiments de GIMP, logiciel libre de manipulation et de retouche d’image ! il n’y a pas de savoir prérequis mais il faut que tu amènes un ordi et une souris ! sur inscription tanneriso@tanneries.org
Mercredi 17.01 / 16h-18h PERMANENCE DE LA CAISSE DE SOLIDARITÉ CONTRE LA RÉPRESSION
Tous les 3e mercredi du mois se tient une permanence juridique pour créer de l’entraide entre personnes qui ont des problèmes avec la police ou la justice (arrestation, convocation, procès, blessures, etc.). Même si nous ne sommes pas des expert·es, on propose de s’entraider pour : trouver un·e avocat·e et la·e payer, préparer un procès /une garde-à-vue, mieux comprendre nos droits , anticiper les pratiques policières, comprendre les démarches possibles pour porter plainte contre la police
C’est mieux de nous prévenir avant de venir, et c’est aussi possible de nous contacter pour prendre rendez-vous à un autre moment. caissedeso21@riseup.net // 07 53 53 19 26
Mercredi 17.01 / 18h ASSEMBLEE ACTIVITE
C’est l’assemblée ouverte ! C’est le moment pour proposer une bouffe, un événement, un atelier, s’impliquer dans l’existant, parler avec les gens qui s’organisent ici, viens !
Samedi 20.01/14h-18H/ gratuit Permanence Soin
Chaque troisième samedi du mois, à partir de janvier, si t’as besoin d’écoute, d’orientation en matière de soin psy, si t’as besoin de parler d’un problème qui t’affecte, d’une situation difficile que tu vis ou que quelqu’un de proche traverse, si tu cherches des ressources sur la santé mentale, le soin communautaire ou la gestion de conflit, tu peux venir à la permanence soin, les troisième samedi du mois, de 14h à 18h. Y’aura des gens pour t’écouter ou t’accompagner dans tes démarches de soin, des brochures et des livres sur le soin à consulter, parfois des ateliers pour s’auto-former sur le soin. Nous qui tenons ces permanences soin, on est p as des professionnel.les de santé, mais on veut sortir le soin des institutions et/ou accompagner les gens face aux institutions, dans leur parcours de soin, tant physique que psychique.
Samedi 20.01/20H/10€ « THIS WILL BE A QUEER PARTY »
Maloka présente :
– CŒUR (Entertaining Emotional Diva Hardcorde)
– VULVES ASSASSINES (Punk-Rap de l’Espace)
– DJ set de CANELLE DOUBLEKICK (Hard House Ghetto Guarateko)
+ Drag shows
Mardi 23.01 / 18h / bibliothèque QG FEMINISTE sans mecs cis hétéros
Lecture collective et discussion autour de la brochure « Ceci n’est pas un call out » écrit par Collectif Bagarre, collectif anarchaféministe toulousain.
Vendredi 26.01 / 20h-5h / 5€ MIRAGE
by F18-events
Full techno
Samedi 27.01 20h00 « underground hip hop party »
Maloka présente
T.I.N.A. , political hip hop de Grenoble (There Is No Alternativ collectif)
NERGAL , hip hop venu de Montceau (ex collectif Mary Read )
VIKTOR AND THE HATERS rap punk, Paris ( collectif venu du punk et du hip hop)
+ Warm up avec NICK UDGS
Tous les lundis / 17h Entraide alimentaire avec la Bancale
Chaque lundi, le collectif la Bancale propose un moment de cuisine collective pour les personnes en situation de précarité. Au menu : lutter contre l’insécurité alimentaire et l’isolement social par la préparation et le partage de repas au centre-ville de Dijon.
Nous contacter : labancale@protonmail.com
TANNERISO
// Atelier d’impressions low-cost mais stylé.
risographie, imprimante, atelier equipé pour fabriquer des livres et objet papier.
–> Questions et RDV: tanneriso@tanneries.org
Le rassemblement du 18 février contre l’espionnage des militant.es est maintenu : L’arrêté ne nous arrêtera pas !
Malgré l’arrêté d’interdiction de se rassembler qui a été publié aujourd’hui par la préfecture, le rassemblement contre l’espionnage des opposant.tes politiques est maintenu ce samedi 18/02 à 14h place François Rude !
Il y a quelques temps on a trouvé des caméras de surveillance sur nos lieux de vie et d’organisation, au Quartier libre des Lentillères et aux Tanneries. On a dénoncé ces pratiques d’espionnage publiquement et on a décidé d’organiser un rassemblement festif pour résister à la normalisation de toute forme de surveillance et lutter contre l’impunité de l’État, de la préfecture, de la police, qui sait ?
Aujourd’hui, la préfecture a déposé un arrêté pour nous interdire de nous rassembler tout en déployant « un dispositif de sécurité renforcé » sur tout le centre-ville. On nous reproche de pas avoir déclaré ce rassemblement, mais pourquoi est-ce qu’on demanderait à ceux qui nous ont espionné l’autorisation de nous retrouver ?
Nous, ce qu’on a prévu, c’est un moment festif, un bal masqué pour danser contre leur monde de merde et se sentir ensemble face à l’intrusion des caméras dans nos vies.
Ils font comme si c’était nous la menace, mais en fait c’est eux qui nous menacent, qui répriment les manifestations et espionnent tous les gens qui font vivre des lieux en lutte contre leur monde pourri. Dans leur arrêté, ils disent qu’on organise un rassemblement contre les flics, alors est-ce que ça veut dire qu’il assument que c’est eux qui ont posé ces caméras devant chez nous ?
Ou alors c’est parce qu’ils se sentent menacés par n’importe quelle opposition, et qu’ils ont pas envie qu’on fasse du bruit, qu’on s’organise et qu’on se sente ensemble. Leur stratégie c’est de nous isoler toujours plus, de nous faire peur, de bien nous faire sentir qu’on peut pas vivre et s’organiser en dehors de leurs logiques de merde.
Ce rassemblement c’est pour résister à ça, et c’est ça qui leur fait peur, que ce moment rassemble largement, qu’il soit appelé à la fois par des usager.es des Lentillères et des Tanneries, par des syndicats, par des collectifs féministes, par des militant.es de la Nupes ou d’Extinction Rebellion, et par des gens des alentours ou d’ailleurs qui sont choqué.es par ces pratiques.
Alors évidemment on maintient ce rassemblement !!! Venez nombreux.ses à 14h place François Rude ! Prenez soin de vous et de vos ami.es pour les contrôles et les fouilles, et malgré les obstacles, on arrivera à se retrouver !
Un fil info sera disponible sur le site dijoncter.info pour se donner des nouvelles et un numéro sera mis en place si besoin d’informations : 0758570280
Surveillance policière : des caméras découvertes aux Tanneries et aux Lentillères
Appel à rassemblement le 18 février 2023
#StopSurveillance
Nous, usagèr·es de l’espace autogéré des Tanneries et du Quartier Libre des Lentillères, dénonçons la surveillance policière illégale dont nous avons fait l’objet durant plusieurs mois.
Les faits :
Deux dispositifs de vidéosurveillance camouflés dans des boîtiers accrochés au sommet de poteaux électriques ont été découverts au mois d’octobre 2022. Ils pointaient vers des accès aux Tanneries et aux Lentillères et permettaient de filmer les rues, les zones de parking et les entrées piétonnes des lieux d’activités et de résidence. Ces appareils étaient composés d’une caméra à globe orientable et d’une antenne de transmission des données, ils étaient alimentés par le biais du poteau électrique. Passé le premier moment d’incrédulité, des recherches ont permis d’attester une surveillance de longue durée.
Des photos privées et de google street view permettent d’attester la présence de telles caméras depuis au moins 2019, sur des périodes de plusieurs mois.
Après la découverte du dispositif situé au fond de l’impasse des Tanneries, celui situé devant les Lentillères (rue Amiral Pierre) s’est volatilisé sous l’action d’un groupe d’intervention envoyé par les services de renseignement.
Nous sommes choqué·es de nous retrouver dans un mauvais film d’espionnage, mais nous ne sommes pas surpris·es. Alors que la vidéosurveillance se banalise dans l’espace public sous prétexte d’insécurité, le ministère de l’intérieur étend son usage sous une forme camouflée, illégale, ciblée. Si l’un comme l’autre nous révolte, la surveillance discrète et illégale durant plusieurs mois de l’ensemble des allées et venues de plusieurs centaines de personnes, habitant·es, voisin·es, public et usagèr·es est un pas de plus vers un monde où chaque fait et geste est soumis au regard policier.
Dans les lieux que nous faisons vivre, les activités politiques et les oppositions qu’elles font naître dérangent le pouvoir en place. Si nous en sommes conscient·es, rien ne peut justifier pour autant ces pratiques d’espionnage et d’intrusion au cœur de nos organisations politiques et dans l’intimité de nos vies. Être filmé·e à son insu constitue une véritable violence, de même que de savoir ses déplacements du quotidien auscultés, des moments intimes observés, la vie de tous les jours sous le regard de la police.
Et la suite alors ? Des perquisitions pour découvrir une bouteille d’acétone comme preuve irréfutable d’explosifs en cours de préparation ? Une pompe à vélo en guise de matraque ? Nos bibliothèques renversées pour mettre la main sur un livre d’histoire de la révolution zapatiste ?
Tout ceci cadre bien avec le glissement actuel opéré par le gouvernement qui tend à transformer toute opposition à ses politiques en opération criminelle, en association de malfaiteurs, en « éco-terrorisme ».
Au cours des dernières années, les tentatives du pouvoir de monter en épingles différentes « affaires » se sont répétées : la plus récente et emblématique est celle de Bure et d’une supposée association de malfaiteurs qui a permis durant des années l’espionnage de militant·es, a produit 16 années d’écoutes cumulées, 85 000 conversations interceptées et 29 personnes et lieux mis sous écoute, pour qu’au final toutes les personnes inculpé·es soient relaxé·es du chef d’inculpation d’association de malfaiteurs.
Nous communiquons pour dénoncer ces pratiques, pour les rendre visibles et pour la défense de libertés sensément acquises, et toujours plus menacées. Nous pensons que c’est aussi l’occasion de rassembler les témoignages des personnes et collectifs ayant fait l’objet de surveillance durant ces dernières années. Contactez nous !
Toute opposition à la marche d’un monde qui fonce droit dans le mur est surveillée. Le but est-il de faire peur ? De briser des solidarités ? De nous décourager ?
Quoiqu’il arrive, nous sommes prêt·es à répondre à toute tentative de criminalisation de nos collectifs, médiatiquement, juridiquement et politiquement.
Nous ne nous laisserons pas intimider !
Nous continuerons à construire et faire vivre d’autres voies vers l’autonomie !
Et puisque notre monde est bien plus beau et plus joyeux que le leur, nous vous invitions à un rassemblement festif et un bal masqué contre l’espionnage de l’État envers ses opposant·es politiques.
Venez masqué·es sur le thème de la lutte contre la surveillance le 18 février 2023 à Dijon !
Contact : stopsurveillance@riseup.net
Tel presse : 07 58 57 02 80